Situation actuelle

Depuis quelques années, la traite des êtres humains est au premier plan des préoccupations mondiales. Ce fléau prend également de l’ampleur en Suisse car c’est un pays de destination et de transit. Des femmes, des hommes et des mineur-e-s sont victimes de traite, principalement à des fins d’exploitation sexuelle (rue, bar, saunas, cabarets, maisons de prostitution, appartements privés) ou d’exploitation de la force de travail (travail domestique, soins à la personne, restauration, hôtellerie, construction, agriculture, mendicité et petite délinquance).

La majorité des victimes proviennent d’Afrique, d’Europe et d’Europe de l’Est, d’Amérique latine et du Sud et d’Asie

Des chiffres

En Suisse :

Chaque année, les organisations d’aide aux victimes identifient et assistent plus de 250 victimes qui ont échappé à leur situation d’exploitation. Toutefois, la traite se déroulant dans la clandestinité, la grande majorité des personnes concernées, faute d’identification, n’est ni reconnue, ni secourue.

Dans le monde :

L’ONU estime a 40 millions de personnes victimes de traite des êtres humains dont 25 millions de victimes d‘exploitation de la force de travail. 

Augmentation ces dernières années des victimes masculines

En Europe :

La majorité des victimes identifiées sont des femmes (68% selon une étude de la Commission Européenne) originaires d’Europe et près d’un quart des victimes sont des mineur(e)s.

La traite à des fins d’exploitation sexuelle reste la forme la plus visible malgré une augmentation de l’identification de situations d’exploitation du travail